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 IMMIGRATION REQUIREMENTS              

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José-Louis Jacome, June 15, 2020

Hardened Hands Wanted

The news were relayed everywhere. At the church, family gatherings, local bar and in all City Halls, the word was out. Canada is open to Portuguese citizens. The Saturnia group, considered as an experiment conducted in early May was positive. The Portuguese and Azoreans immigrants landed in Canada last May aboard the first ship have shown great capacity of adaptation, they are good workers. More Portuguese citizens could now pursue their American dream in the country north of the United States, named Canada, a huge country, where it is very cold but where there is also lots of work and opportunity.

 

These are the minimum requirements those interested in immigrating to Canada would have to meet. The requirements and where to go to register in the immigration process were published in the São Miguel newspaper, Diário dos Açores, on October 31th, 1953. They are;

a)  Citoyens portugais, hommes, âgés de 22 à 35 ans.

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b)  Ils doivent être minimalement capables de lire et d'écrire le portugais.

 

Remarque: Certaines publications spécifiaient une éducation de 3e année au minimum.


c)  L'immigrant doit avoir une bonne condition physique

requise pour le travail qu'il effectuera. L'état de santé de

l'immigrant et de sa famille sera soigneusement examiné; il comprendra une radio X et d'autres examens médicaux.

Les membres de la famille devront réussir les examens

même s'ils n'accompagnent pas l'immigrant. Ces derniers ne doivent pas avoir de problèmes physiques ou mentaux, ni avoir de maladies contagieuses comme la tuberculose, le trachome ou la syphilis. Pour sa

famille, qui comprend sa femme et ses enfants, les mêmes conditions de santé physique et mentale sont requises.


d)  Ils doivent avoir la capacité financière de faire face aux

dépenses du voyage et aux dépenses connexes.

 

Une dépense minimale de 11 000 escudos est prévue (si une réduction de prix n'est pas disponible pour le voyage en bateau).

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Remarque: Le taux de change du dollar canadien était d'environ 30 escudos pour 1 dollar. Les 11 000 escudos représentaient donc quelque 366 $. La moitié de ce montant était pour le voyage aller simple.

 

e) Bonne morale attestée par le casier judiciaire.

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Note: Only farm workers and people used to heavy work will be workers will be accepted. Those involved in light jobs will be refused. The selection of people wishing to emigrate will start next Monday as per the following agenda.

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​In 1957, at a farm in Saint-Hyacinthe, a group of immigrant workers from São Miguel at the Frank Spingola farm.  Manuel Piques is at the center, the next one left is José da Costa (Camara), brother of Humberto and Manuel Camara, our neighbors at Rua das Rosas, Ribeira Grande.

Comme plusieurs pionniers me l'ont dit, de nombreux émigrants portugais ont contourné cette dernière condition. Ils n'avaient pas l'expérience requise de travail dans une ferme, ni l'expérience d'un travail physiquement exigeant. Ils travaillaient dans des magasins ou dans des bureaux. Ces derniers faisaient n'importe quoi pour donner à leurs mains un aspect rugueux et obtenir un bronzage rapide pour ressembler à un paysan ou un ouvrier du bâtiment. Ils étaient souvent acceptés avec ces astuces. Dans leur nouveau monde, ils ont également été testés. Je me souviendrai toujours de l'histoire que le pionnier Afonso Maria Tavares m'a racontée. Ce jour de septembre 2011, j'ai ri aux larmes avec le petit homme de Rabo de Peixe, véritable force de la nature, courageux comme tous les pionniers. Voici son histoire très cocasse, mais aussi un exemple des situations humiliantes auxquelles les pionniers ont dû faire face.

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Dans les premières années, en 1953-1954, de nombreux propriétaires agricoles venaient à Montréal pour rencontrer les premiers immigrants portugais au bureau des services d'immigration. «Ils nous regardaient, prenaient nos bras, tâtaient

nos muscles puis regardaient nos mains pour choisir les hommes les plus forts. J'avais parfois l'impression que nous étions des animaux. Heureusement, à chaque fois, j'étais le plus petit du groupe. J'étais toujours le seul qui restait. Ainsi, j'ai pu éviter ce test humiliant et honteux », a-t-il déclaré. Je lui ai demandé de répéter cette histoire chaque fois que j'ai eu l'occasion de le rencontrer chez lui à Mississauga et j'ai ri à chaque fois. J'adorais aussi sa façon très açorienne de raconter des histoires.

About the author

Born in São Miguel and living in Montreal since 1958, I published a book in 2018 about Azorean immigration to Canada in the 1950s. “De uma ilha para outra” was published in Portuguese and French. The book and an exhibition that accompanies it were presented in Montreal, São Miguel, Toronto and Boston. The book is sold in Montreal, Toronto and São Miguel, and through my Website. I continue to publish information and stories relating to the first big wave of Azorean and Portuguese immigration to Canada in the 1950s through my Website jljacome.com and my Facebook page D’une île à l’autre.

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